L’exposition croise deux techniques artistiques pour questionner le rapport au corps des migrants.
Les protagonistes photographiés par Hanicka Andrès sont tous volontaires pour alimenter ces témoignages imagés. Les photographies composées, dans lesquelles le bagage du migrant souligne la qualité du sujet, sont enrichies d’un témoignage écrit qui rappelle la dimension affective et traumatisante qu’il leur a fallu surmonter dans une telle expérience.
Les estampes de mains, xylogravées, réalisées par les membres de l’Atelier du Coin, cataloguent, symboliquement, les gestes pratiqués par les populations en route vers leur nouvelle destination ou par les autochtones qui les accueillent. Elles disent l’amplitude des sentiments éprouvés par les uns et les autres.
Photographies et estampes sondent les visages et les mains : véhicules de la pensée exprimant l’arrachement à une terre et la quête d’enracinement nouveau.
- De septembre 2017 à novembre 2019